Современные методы и технологии преподавания иностранных языков


part pour un enseignement donné, et d’autre part pour déterminer et expliquer les



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part pour un enseignement donné, et d’autre part pour déterminer et expliquer les 
causes d’un apprentissage déficient. Cette évaluation permet de déterminer la pré-
sence ou l’absence d’habiletés jugées nécessaires (pré-requis) pour aborder l’ap-
prentissage d’une nouvelle unité d’enseignement. 
Evaluation formative 
« Evaluation intervenant, en principe, au terme de chaque tâche d’appren-
tissage et ayant pour objet d’informer élève et maître du degré de maîtrise atteint 
et, éventuellement, de découvrir où et en quoi un élève éprouve des difficultés 
d’apprentissage, en vue de lui proposer ou de lui faire découvrir des stratégies qui 
lui permettent de progresser. » (G. de Landsheere) C’est également une évaluation 
qui permet à l’apprenant d’évaluer lui-même ce qu’il sait, ce qu’il ne sait pas et, 
en ce sens, c’est un chemin vers l’auto-évaluation. 
Evaluation sommative
Son destinataire est prioritairement l’institution scolaire et la société. L’ob-
jectif principal est un objectif de certification. Elle permet de fournir un bilan qui 
situe l’apprenant par rapport à une norme ou à des critères établis; de prendre des 
décisions d’obtention d’un diplôme, passage dans une classe supérieure par 
exemple; de situer les apprenants les uns par rapport aux autres, à l’intérieur d’un 
ou de plusieurs groupes. Elle se traduit le plus souvent dans une note. 
Citons d’autres types d’évaluation existants et auxquels l’enseignant peut 
faire appel au cours du processus enseignement-apprentissage. 
Evaluation normative 
Elle permet de situer un individu par rapport à une norme, constituée par 
les performances d’un groupe de référence. Elle traduit donc les résultats d’un 
apprentissage en termes de comparaison avec les résultats des autres élèves de la 
classe et permet ainsi de situer chaque élève par rapport à la moyenne de son 
groupe; c’est cette moyenne qui représente la norme du groupe en question. 
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Evaluation critériée 
Dans ce cas, la performance d’un élève est évaluée par rapport à l’objectif 
fixé. Elle indique si un élève est compétant. Elle situe la performance d’un élève 
par rapport à la performance cible. Dans cette perspective d’évaluation, les résul-
tats ne sont pas présentés sous forme quantitative, mais l’intérêt est porté surtout 
sur la mise en évidence des habiletés ou capacités acquises.
Evaluation formatrice 
Evaluation qui, en fonction de l’idée que seul l’élève peut vraiment réguler 
son activité d’apprentissage, et de la prise en compte de l’importance de la repré-
sentation des buts à atteindre, vise : l'appropriation par les élèves des critères 
d'évaluation des enseignants; l'autogestion des erreurs; la maîtrise des processus 
d'anticipation et de planification de l'action. 
Les parasites d’une évaluation fidèle et objective sont nombreux. Une série 
de variables peut influencer sur une évaluation sûre et objective.
Le favoritisme : certains apprenants renvoient aux enseignants des images 
gratifiantes d’eux-mêmes, ce qui les place dans le rang de «favoris» ou de «chou-
chous» et leur permet une évaluation qui se conforme à ce statut et sont donc 
surévalués. Les autres apprenants sont souvent défavorisés.
La fatigue : les conditions de correction et l’état de l’évaluateur influent 
lourdement sur une évaluation juste et équitable. On corrige sans aucun doute plus 
équitablement le matin bien assis à une table de travail que le soir tard après de 
grands efforts fournis pendant la journée.
L’effet de contraste : une copie moyenne souffre d’être corrigée juste après 
une excellente production. Si elle avait été corrigée juste après une copie très mé-
diocre, il y a fort à parier qu’elle aurait obtenu une meilleure note.
L’effet de l’ordre : on est en général plus sévère à la fin d’une série de 
copies qu’au début. Le contraire peut également se produire.
L’effet de contamination : un bon dossier scolaire ne rachète pas une copie 
faible ; toutefois, il influe sur une bonne copie.
L’effet de stéréotypie : les notes attribuées au cours du premier trimestre 
sont parfois une référence pour l’enseignant qui, par la suite, a du mal à noter 
différemment.
L’effet de halo : à l’oral, un élève sympathique, qui a une bonne verbalisa-
tion et une personnalité positive est, dans beaucoup de situations, mieux noté 
qu’un introverti et timide. De même un travail écrit soigné, même si son contenu 
laisse à désirer, fait meilleure impression qu’un bon travail mal présenté.
L’effet «choc» : il se présente sous deux variantes. La négative : une même 
faute commise souvent dans la copie réduit fortement la valeur de la production 
de l’apprenant. La positive : une idée intelligente dans une copie médiocre peut 
assurer la moyenne à l’apprenant.
La variable de «débordement» ou l’effet «goutte d’eau» : dans une copie 
manquant d’intérêt, l’enseignant tolérant et compréhensif, est agacé par la répéti-
tion injustifiée de fautes d’orthographe, de la mauvaise ponctuation et d’une écri-
ture presque indéchiffrable. Débordé, sa décision est sévère. 


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L’évaluation tient au fait que toute action d'apprentissage n'est complète 
que s'il y a une rétroaction. C’est une étape à plusieurs objectifs. Elle concerne 
d’abord le parcours de l’apprenant, vise la progression des apprentissages. Assure 
le passage à une autre étape de l’apprentissage et permet la mise en œuvre des 
activités de corrections, de renforcement, d’enrichissement, activités complémen-
taires. Elle vise également à statuer sur les acquis lors la mise en place des bilans 
de passage à des niveaux supérieurs. 
Pour être efficace, la rétroaction devrait [1] : 
• 
fournir aux étudiants de l’information qui les confirme ou non dans la 
réalisation de la tâche; 
• 
exprimer une comparaison entre la réalisation actuelle, l’orientation de 
la tâche et les résultats attendus; 
• 
être la plus immédiate possible, compréhensible et directement utilisable 
pour l’étudiant; 
• 
être exprimée dans un langage descriptif et positif; 
• 
être commentée afin que les étudiants aient la possibilité de discuter et 
de consulter l’enseignant; 
• 
offrir un diagnostic et des recommandations spécifiques à ce qui est ob-
servé; 
• 
permettre aux étudiants de percevoir des effets tangibles de leurs efforts. 
Elle doit être valorisante et encourageante, ouvrant la porte à l’acquisition 
progressive d’une certaine confiance en soi; éclairante par une prise de conscience 
des obstacles et des réussites (par les maîtres mais aissi par les élèves); formatrice 
en permettant de dépasser certains obstacles et de progresser dans la construction 
de sa propre personne; comprise par tous: chacun (sans oublier élèves et parents) 
devant être capable d’interpréter ce qu’elle nous dit. 
Nous retrouvons ici le concept de correction d’erreurs et son importance 
dans l’apprentissage. Dans la nouvelle vision didactique, l’erreur est considérée 
comme un signe de besoin. Démontrer la valeur de l’erreur est très simple [4]: 
«On ne peut apprendre que lorsqu’on ne connaît pas. 
Quand un élève ne se trompe pas c’est qu’il sait. 
S’il sait, il n’apprend pas réellement donc, il perd son temps ! 
Et c’est bien quand il commet une erreur qu’il va pouvoir changer donc, 
apprendre! 
L’erreur doit donc avoir un status positif dans un apprentissage.»
Encore quelques citations sur l’attitude pédagogique à l’erreur. 
« S'il se trompe laissez-le faire, ne corrigez point ses erreurs, attendez en 
silence qu'il soit en état de les voir et de les corriger lui-même. » (Rousseau, 
L'Emile, 1762) 
« L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. » (Oscar Wilde, 
1892) 
« Penser, c'est aller d'erreur en erreur. » (Alain, 1976) 
« Quand on aura compris dans ce pays qu’on apprend en se trompant, on 
reconstruira l’école différemment. » (Le Monde Education, 2010) 
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« Les erreurs sont de belles occasions de devenir plus intelligent. » (Henry 
Ford) 
L’erreur constitue aussi l’une des composantes fondamentales du proces-
sus d’apprentissage et nécessite une action de remédiation. La remédiation est 
l’étape finale, et sans doute la plus importante, du processus évaluation-diagnos-
tic-remédiation. En didactique, la remédiation est un procédé qui vise la mise en 
place d'activités qui aident les apprenants à maitriser des notions et s'améliorer à 
la suite d'une activité d'évaluation formative située à la fin d'un apprentissage. 
Remédier, c’est construire, à la lumière des lacunes identifiées et dont on 
a dégagé les causes et les sources, un dispositif d’intervention qui permet de com-
bler ces lacunes. 
L'évaluation est, ainsi, un processus complexe étroitement lié à des inten-
tions de formation. Avec l’évolution des méthodologies et de la pédagogie, la 
place de l’enseignant a bien changé. Il se doit d’adapter le contenu du cours en 
fonction des besoins langagiers des apprenants. Il revient à l’enseignant de créer 
le lien entre son expérience et la réalité de l’apprenant, de proposer des activités 
qui motivent et permettent aux apprenants de progresser. La didactisation de 
l’évaluation peut aider à établir un rapport entre la façon dont on a formé les ap-
prenants et le choix de l’outil d’évaluation. La variation des activités d’apprentis-
sage constitue un facteur indiscutable de motivation. Elles stimulent la curiosité 
des apprenants et leur désir d’apprendre la langue.


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