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QUELQUES PROBLEMES DE PROTECTION INTERNATIONALE DES DROITS



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QUELQUES PROBLEMES DE PROTECTION INTERNATIONALE DES DROITS  

DES FEMMES ET LES MOYENS DE LEUR PERFECTIONNEMENT

A.A. Sabitova-

Chef du Département de droit international

de l’Université pédagogique nationale kazakhe Abai,

candidat en droit, maître de conférences

Grâce au mouvement des femmes pour leurs droits et la coopération internationale dans ce domaine il y a

des réussites dans élimination de la discrimination contre les femmes et le développement de normes juridiques

internationales sur les droits des femmes. Néanmoins, le problème de l’inégalité des femmes reste aujourd’hui

douloureux.  Les  femmes  continuent   à  être   victimes   de   discrimination  dans  divers  domaines  de   la  vie  de

l’individu. 

Malgré  le  large cadre  de réglementation, la discrimination demeure l’un des  défis les plus difficiles  du

monde  moderne  qui  porte  un caractère  global,  existe  dans  tous  les pays du monde  et  qui  affecte  les larges

couches de la  population. Elle est l’une des causes principales des conflits armés et d’instabilité internationale.

Comme auparavant, des victimes de l’inégalité de traitement sont les femmes, les enfants, les handicapés et

d’autres groupes de population. Phénomène de la discrimination existe dans toute l’histoire humaine, à partir

de   formation   des   premières   Etats.   L’existence   d’inégalité   entre   hommes   et   femmes,   y   compris   selon

l’appartenance sexuelle, indique un manque d’élaboration de normes juridiques internationales visant à lutter

contre les inégalités entre les femmes et les hommes, et leur faible efficacité. Dans de nombreux Etats de la

communauté internationale l’application du droit international et des normes nationales dans cet aspect laisse

beaucoup à désirer. En effet, ils sont légalement inscrits dans les lois fondamentales du droit national mais dans

la pratique ils ne sont pas réalisés. Il est nécessaire  d’identifier le potentiel énorme du droit international dans

le cadre de la lutte contre les inégalités, la discrimination, dont la réalisation est une condition de bien-être de la

société et de toute l’humanité.

Dans la formation et le développement de la protection juridique internationale des femmes le rôle 

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énorme et précieux est joué par les Nations Unies et ses institutions spécialisées, qui ont mis au point les plus

importants accords internationaux de caractère universel incarnants des valeurs communes à toute l’humanité.

Le système  de normes juridiques internationales  visant à protéger les femmes, a été formé après  la Seconde

Guerre mondiale  et  a aujourd’hui  un caractère universel.  Initialement,  les traités  internationaux  ont  visé  à

protéger les  droits particuliers des femmes:  la Convention OIT  №  100  sur  l’égalité de  rémunération entre

hommes et femmes pour un travail de valeur égale du 29 juin 1951, la Convention sur les droits politiques des

femmes, du 20 décembre 1952, la Convention sur le consentement au Mariage, l’âge minimum du mariage et

l’enregistrement  des  mariages,  du  10  décembre  1962.  Tous  ces  traités internatiinaux ne  comprennent  que

certains   aspects   de   protection  des   droits  des   femmes,  mais   ils   ne  reflètent   pas  toutes   les   formes  de

discrimination contre les femmes. En novembre 1967 on a adopté la première Déclaration sur l’élimination de

la discrimination à l’égard des femmes et, plus tard, le 18 décembre 1979, l’Assemblée générale des Nations

unies a adopté à l’unanimité la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard

des femmes, qui occupe le troisième rang parmi les traités internationaux sur les droits de l’homme  selon le

nombre d’Etats qui l’ont  ratifiée.

Il  est  à  souligner  spécialement  l’importance  de  la  conférence  de  Pékin  qui  a  inspiré  la  communauté

internationale à adopter une législation modifiée globale sur l’émancipation universelle des femmes et a attiré

une attention internationale sans précédent. La Conférence a adopté à l’unanimité la Déclaration de Pékin et le

Programme  d’actions qui   était  en  effet  l'ordre  du  jour   pour   la   résolution du  problème   des    droits  et   des

possibilités des femmes, et un jalon sur la voie du progrès des femmes dans le XXI siècle.

L’idée principale de la théorie du genre – c’est l’égalité des sexes entre eux. Par conséquent, la théorie du

genre peut être utilisé dans les raisonnements éventuels sur le statut juridique des hommes. En effet, en pratique

il   existe  de   nombreux   précédents  de   la   discrimination  contre   les   hommes,  y   compris   dans   les  droits  de

procédure, de  la famille  et du mariage, de  la santé,  etc,  dont certains aspects  peuvent  faire l’objet d’une

recherche   scientifique   particulière.  Selon  N.B.  Bolotina,  « le   droit   du   genre  est   une  institution  juridique

complexe, constitué de règles juridiques qui garantissent les droits fondamentaux de l’homme indépendamment

de son sexe, ainsi que prévoient   des données valides d’éventuels droits et obligations découlant du caractère

sexuel   de   la   personne. »  [1,  p.   9].  L’égalité   des   sexes  indique  principalement  l’inadmissibilité   de   la

discrimination fondée sur le caractère sexuel. La notion de « statut juridique des femmes » se trouve parmi ces

concepts dans  lesquels  il s’agit  des avantages  de certaines personnes,  telles que  les mineurs, les personnes

handicapées, les retraités, etc

Dans  la vie réelle,  l’inégalité  entre les sexes  se  manifeste  assez souvent.  L’égalité des sexes concentre

l’attention du public sur l’élimination de  la discrimination selon l’appartenance sexuelle. Et  nous parlons ici

non seulement des femmes, mais aussi des hommes. La notion « le statut juridique des femmes » vise à attirer

l’attention aux caractéristiques du statut juridique des femmes. Il serait erroné d’accuser tous les hommes en

tant qu’une catégorie  sexuelle, de ce que  dans  la société  il existe une discrimination  contre les  femmes.  Ce

serait une erreur  d’imputer l’inégalité  et  l’oppression  à  chaque homme  et  considérer  tout  homme  comme

coupable de l’humiliation des femmes, parce que parmi les hommes (ainsi que parmi les femmes) il y a des

personnes différentes :  riches  et  pauvres,  puissantes  et  faibles  etc.  Pourtant  il  est  évident  que  les hommes

jouissent de privilèges importants dans la société et obtiennent des résultats avec moins de difficultés que les

femmes.


Les   scientifiques-légistes pensent le plus souvent en termes de droit et ne prennent pas toujours en

considération   que,   avant   l’avènement   du   statut   juridique   particulier   des   femmes,   il   y   avait   également

d’importantes différences de réglementation et de fait entre les femmes et les hommes. Il est à noter que la loi

islamique   a beaucoup  en  commun  avec  d’autres  conceptions religieuses    mondiale.  À cet  égard,  on peut

supposer que les droits des femmes étaient lésés, par rapport aux hommes, non seulement par les normes du

droit islamique.

Aujourd’hui, la vie dicte la nécessité de repenser le statut juridique des femmes, de trouver des moyens

modernes pour résolution du problème du statut juridique des femmes, ce qui signifie de nouvelles idées, de

nouvelles approches.

La situation générale au Kazakhstan détermine la modification des activités des ONG de femmes dans la

direction  de  programmes  sociaux.  Ils sont rejoints  par  les  organisations  de  l’orientation  sociale,  qui ne se

considéraient   pas   eux-mêmes  comme  féminines,  mais   qui   ont   travaillé  dans   le   domaine  des  problèmes

familiaux, des enfants  handicapés  et des couches de la  population  socialement  vulnérables.  La naissance  de

nombreuses organisations de femmes  au Kazakhstan  a été  une réaction  à la détérioration de la situation de

certains groupes de femmes pendant la crise économique, montée du chômage, réduction des programmes 

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sociaux  Ainsi, le Kazakhstan  a  tout un système  d’organisations  de femmes, ce qui indique  la présence  au

Kazakhstan  d’un   mouvement   feminin  informel.  Les   hommes  ont   tendance  à   adopter   une   loi   le   plus  vite

possible, tandis que les femmes en comptent : quels seront les résultats de cette loi en perspective. Les femmes

entrent en politique non pas pour des raisons de pouvoir comme tel, mais pour ces objectifs qui peuvent être

obtenus par ce pouvoir ». Il faut approuver qu’au Kazakhstan il y a  un grand nombre des femmes intelligentes

et instruites qui ont la force et la volonté de servir leur peuple et leur État, pourtant le potentiel des femmes

kazakhes n’est pas utilisés à sa pleine capacité. Établissement de l’égalité des sexes réelle et équilibrée – une

tâche  assez difficile, même pour  les  pays démocratiques développés. Le  Kazakhstan  doit  être  très  ferme  et

déterminé à atteindre le noble objectif de la péréquation entre les sexes dans les droits et être toujours guidé par

la maxime  sage,  qui dit  que «l’émancipation (liberté,  égalité)  des  femmes  est une  mesure  de l’émancipation

générale».

La Commission nationale pour les femmes, la famille et la politique démographique auprès du Président

du Kazakhstan a signé un mémorandum de trois ans avec le PNUD, qui étudie la problématique du genre, de la

famille, de  la démographie, du vieillissement de  la population, on a  organisé  le travail de propagande, des

tables  rondes  et   des   conférences.  La   République   du   Kazakhstan   n’a   adhéré   à   plusieurs   documents

internationaux importants sur la garantie des droits des femmes que dans la fin des années 90-s. Cependant,

aujourd’hui reste  encore un écart important et grandissant entre les paroles et les actes.

En   raison  du   fait  que   les  États   parties   à  la  Convention   sur  l’élimination  de   toutes   les  formes  de

discrimination à l’égard des femmes, se sont engagés à inscrire le principe de l’égalité entre les hommes et les

femmes  dans leurs constitutions nationales  ou autre législation appropriée  et d’assurer,  par  la loi et  d’autres

moyens  appropriés,  la  réalisation  pratique  de  ce principe,  il  est proposé d’inclure  dans la Constitution  de la

République  du  Kazakhstan en vigueur  la réglementation :  « Dans  la République du  Kazakhstan  des droits

égaux pour les hommes et les femmes sont assurés » (article 12, paragraphe 3).

Le développement du droit international moderne témoigne que les textes nationals sur les relatiins dans le

domaine  des  droits de l’homme  sont devenus la  cible  directe  de la régulation  juridique  internationale.  Ce

règlement, en particulier dans le cadre de l’OSCE, couvre de nombreux aspects nouveaux de ces relations, et

les  États  prennent  des obligations juridiques particulières pour garantir  les droits  et libertés fondamentaux.

Tendance  de développement  de la coopération internationale  dans ce  domaine  témoigne  une reconnaissance

croissante de la primauté du droit international sur le droit interne. En outre, le droit international a maintenant

empiété sur le domaine aussi sensible que la gestion de la mise en œuvre par des États d’un certain nombre

d’obligations  particulières internationales sur  des droits  de l’homme  (par exemple,  la tenue d’élections  aux

intervalles réguliers, leur conduite avec la participation d’observateurs étrangers, etc.)

Ainsi, nous pouvons parler d’existance et d’évolution de processus de l’expansion de diverses formes de

protection internationale des droits de l’homme dans le cadre du premier niveau et, par conséquent, la réduction

correspondante de la portée du seconde, c’est à dire du niveau national. À cet égard, il est possible de parler de

l’importance   décisive  du  droit  international.  Spécificité  de   son  développement  réside   dans  le  fait  que   les

normes internationales sont créées par l’alignement des positions des différents pays (harmonisation des Etats).

Problème  de  mise   en   œuvre  des   normes  internationales  des  droits  de   l’homme  a  ses   propres  aspects

internationaux et nationaux.  La tâche  principale  de  mise en œuvre  des normes  internationales  des  droits de

l’homme,  d’établissement de l’ordre  de leur protéction est résolue par le droit national interne. Art. 56 de la

Charte  des Nations Unies  précise  que  les Etats-membres  des Nations Unies  sont  tenus,  à la fois  de façon

indépendante et par la coopération internationale, assurer l’acquisition des objectifs de l’article 55 de la Charte

des Nations Unies, parmi lesquels – la promotion du respect des droits et libertés fondamentaux, afin de créer

des conditions de stabilité et de prospérité, nécessaires à des relations pacifiques et amicales entre les nations.

Parlant de l’interaction férelation de droit international et national, on devrait indiquer l’influence du droit

international sur le droit interne. Tout d’abord, il faut prendre en compte que l’influence du droit international

sur la législation interne de l’État dépend de sa politique intérieure et étrangère ainsi qu’elle est essentiellement

déterminée par la ratification des principaux accords internationaux. Plus de  traités internationaux ratifiés par

l’État, plus d’influence du droit international dans la législation nationale. Cependant, cette dépendance n’est

pas toujours directe. Dans la pratique, les États ont un nombre suffisant d’accords ratifiés formellement, c’est à

dire des accords, pour la réalisation desquels aucunes mesures ne sont pas prises par l’Etat. En fait, ce problème

est beaucoup plus grave, car elle implique non seulement inexécution  des engagements de l’État, mais aussi la

résponsabilité de l’Etat tn question, c’est à dire les sanctions.

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Violence contre les femmes  n’est pas  seulement  une affaire de femmes,  c’est un  problème  de toute  la

société,  où la  violation  des droits  d’une  femme  à  la sécurité,  l’intégrité  physique  et  la dignité  morale a  une

nature  traditionnelle  et  tenace.  Au cours des  dix dernières années les idées  sur la responsabilité  des  Etats-

nations de la violence contre les femmes ont beaucoup changé. Malgré l’étude de cet aspect par de nombreux

chercheurs, la violence est répandue dans les diverses sphères de l’activité humaine et est l’un des problèmes

les   plus   pressants  de  notre  temps.  La   science  est  encore   à   débattre  la   question  de  facteurs   qui  causent

l’agression  humaine – sont-ils de l’origine  biologique  ou  sociale.  Auparavant il était admis  que l’État  est

responsable des activités de ses autorités, mais pas des actions des individus. La Déclaration des Nations unies

« Sur l’élimination  de la violence à  l’égard des femmes »  définit le  terme  « violence »  comme  tout acte  de

violence commis sur la base du caractère sexuel de personne et qui  provoque ou peut causer des dommages

physiques,  sexuels et psychologiques, ou  des souffrances à la femme,  y compris la menace  de tels actes,  la

contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie sociale ou dans la vie privée.

Considérant la famille comme une source majeure de conservation des traditions culturelles et spirituelles,

il est  nécessaire  de reconnaître  que  les  traditions  de  violence  sont  transmis  aux générations futures  dans le

cadre des expériences négatives. Lorsque l’Organisation des Nations Unies s’est attaquée à ce problème pour la

première fois, les mots «femmes» et «droits de l’homme» n’étaient même pas mentionnés. Lors des réunions

de l’ONU on ne parlait que de « violence conjugale » et «violence de famille». La première percée décisive a

eu lieu en 1992 lorsque l’ONU a créé la Commission de contrôle de la Convention des femmes, et lui a donné

une mission spéciale à  identifier les cas de  violence contre  les femmes  et  de déterminer  les obligations  des

États  pour prévenir les crimes.  Ainsi,  une  section  sur la violence  contre les  femmes  a été inclue  dans  la

Déclaration   de   Vienne  et  le   Programme  d’action  (Rapport   de  la   Conférence  mondiale  sur   les  droits   de

l’homme, 1993) :  dans la même 1993, les Nations Unies ont adopté une Déclaration spéciale sur l’élimination

de la violence à l’égard des femmes : en 1994 l’ONU a désigné Rapporteur spécial sur la violence contre les

femmes (pour la collecte et traitement de l’information). Toutes ces mesures ont été prises grâce aux efforts des

militants, qui ont exercé sans relâche la pression sur les gouvernements et la communauté internationale toute

entière.


Il faut élaborer la législation nationale qui interdira la violence contre les femmes dans la famille, qui

protégera les victimes de la violence et préviendra de nouvelles violences en plus qui assurera une protection

juridique maximale des victimes de la violence. Les projets de loi nationaux doivent prévoir la création d’un

large éventail de   mesures souples, immédiates, qui reponderont aux besoins des victimes de la violence, y

compris les mesures prévues par la législation nationale  pénale et civile pour la punition et la prévention de la

violence   dans la  famille  en  assurant   en  même  temps  la   défense  des victimes  de   la   violence.  En  cela,  la

législation nationale ne doit pas se limiter seulement par l’aide aux victimes de la violence (le logement, les

consultations, les programmes d’aide à l’emploi pour les victimes de la violence familiale, les services d’aide

urgente aux victimes), elle doit  aussi prévoir la prévention de la violence dans la famille, l’organisation des

travaux de la formation de l’opinion publique et de l’élévation du niveau de connaissance dans ce domaine.

Aujourd’hui, les problèmes de la violence dans la famille peuvent être efficacement résolus par les autorités

nationales et la législation nationale qui créeront ses propres standards réalisables sur la base des normes

juridiques internationales générales dans ce domaine.

La République du Kazakhstan en tant que l’État qui à adhéré à la Convention sur l’élimination de toutes

formes   de   discrimination   à   l’égard   des   femmes,   prend   les   mesures   sur   l’application   de   la   législation   et

l’assurance de son efficacité dans l’élimination de la violence contre les femmes, avec une attention particulière

à  la  prévention  de  la  violence,  la  poursuite  des  personnes  soupçonnées  d’avoir  commis  tel  acte.  Dans  la

République du Kazakhstan on a adopté la Loi de la RK «Sur la prévention de la violence ménagère» du 4

décembre   2009,   dans  laquelle   la   prévention  de   la   violence   ménagère   est   définie   comme   un  ensemble   de

mesures juridiques, économiques, sociales et organisationnelles effectuées par les acteurs de prévention de la

violence ménagère, visant à protéger les droits constitutionnels, les libertés et les intérêts légitimes de l’homme

et   du   citoyen   dans   la   sphère   des   relations   familiales   et   ménagères,   à   prévenir   et   à   réprimer   la   violence

ménagère, ainsi qu’à  détecter et éliminer les causes et les conditions qui favorisent leur commission.

Cependant au Kazakhstan on a commencé à parler du problème de la violance sur le niveau national

seulement depuis quelque temps. En cela cette discussion a plutôt le caractère déclaratif et ne contribue pas à

apporter une solution réelle. Pratiquement, la violence est toujours considérée comme une affaire privée de

chaque famille et on ne prend pas de mesures appropriées pour sa résolution, tandis que la plupart de la société

pense que c’est un problème de l’Etat, et non pas d’une famille. La traite des filles et des femmes reste 

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un  problème   des  pays   de   la   CEI,   y   compris   la   République   du   Kazakhstan.   Les  Etats   doivent   adopter   la

législation efficace orientée aux femmes et les enfants, pour assurer la révélation, l’enquête et la poursuite  des

cas d’exploitation, de violence et d’insultes à leur égards. Ainsi, il faut diviser les types de violence contre les

femmes et les filles sur les suivants : la violence sexuelle, l’harcèlement sexuel,   la violence financière, la

violence contre les femmes pendant les conflits, la violence sociale, la violence politique, la violence morale. Il

est nécessaire d’améliorer la politiques d’Etat et la législation en ce qui concerne la violence contre les femmes

dans   la   famille,   à   savoir,   d’adopter   le   projet   de   loi   «Sur   la   répression   de   violence   ménagère  »,   qui   est

absolument nécessaire dans notre société, et aussi d’examiner la législation existante dans ce domaine, en

tenant compte de l’expérience internationale. En plus, l’organisation des campagnes régionales d’information

et de propagande concernant la violence contre les femmes dans la famille doit jouer le rôle important dans le

domaine indiqué. 

Ce problème est aussi extrêmement sensible en matière d’égalité entre les sexes, puisque la question sur

leur rôle dans la société était réglementée depuis des millénaires et reste largement réglée aujourd’hui par les

exigences et les normes religieuses et celles basées sur la religion. La religion c’est une réalité de l’être, et la

communauté   internationale   ne   peut   pas   l’ignorer.   Par   conséquence,   le   droit   international,   en   s’appuyant

principalement sur le consensus des Etats tient compte et doit prendre en compte, dans la mesure du possible,

l’originalité des cultures  de différents pays du monde, y compris celles qui ont leurs racines dans la religion.

Les   contradictions   entre   certains   actes   internationaux   et   entre   certains   documents   internationaux   sont

inévitables. Cependant, il est nécessaire de se rappeler que plusieurs de cultures mondiales et presque toutes les

religions   du   monde   peuvent   être   interprétées   comme   celles   qui   protègent   les   conceptions   des   droits   de

l’homme, et que tout  recours au contexte religieux et culturel doit viser à renforcer les normes internationales

et non pas à limiter leurs actions. 

Conformément à la conception d’un Etat démocratique de droit, la Constitution de la RK a donné le statut

particulier aux principes et normes généralement reconnus du droit international des droits de l’homme. La

relation entre les normes juridiques internationales et les standards de la législation de la RK s’exprime surtout

par la conformité principale  des listes nationales et internationales des droits et des libertés, leur contenu et les

moyens de leur assurance et de protection. La structure de l’article 2 de la Constitution de la RK fixe presque

tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels au niveau national. La Convention sur

l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention sur les droits politiques

des femmes ont obligé les États-participants d’assurer le droit des femmes de participer à la formation et la

réalisation de la politique gouvernementale, à l’occupation  des postes d’Etat ainsi qu’à l’accomplissement de

toutes les fonctions d’Etat sur tous les niveaux du gouvernement d’Etat sur un pied d’égalité avec les hommes.

La politique législative doit prévoir les mesures visant à : assurer les conditions favorables à la création

d’emplois et la   réception de revenus de travail principalement pour les femmes, y compris les personnes

handicapées, les mères de familles nombreuses, les mères des jeunes mères et les enfants handicapés, etc; créer

de nouvelles formes d’intégration des femmes au travail (la production familiale, le travail indépendant, etc.) Il

faut largement mettre en application et élaborer les programmes de formation des femmes officières, créer des

réserves du personnel des femmes pour le travail dans les organismes des autorités publiques. 

Les réalités du temps dictent les siennes et pendant la période de la crise mondiale la suppression de postes

de travail est très répandue ainsi que la fusion et le regroupement des départements de différents organismes et

organisations, la réduction de la demande de main-d’œuvre. Tout ça aggrave la situation des travailleurs ayant

leurs   responsabilités   familiales,   la   participation   des   femmes   à   la   production   publique   est   devenue

problématique.   La   vulnérabilité   des   femmes   a   un   coefficient   élevé,   ce   qui   est   lié   à   la   combinaison   des

responsabilités maternelles et professionnelles. Sans revenus, les femmes se trouvent faces à la pauvreté et la

misère ce qui est un problème mondial du millénaire. Bien que la législation du travail fixe les normes telles

comme   l’interdiction   du   travail   pendant   les   heures   de   nuit,   de   nombreuses   professions,   de   différentes

restrictions du régime de nuit, des heures supplémentaires, etc, tout ça  a l’effet indirect  sur la discrimination

des   femmes,   en   particulier,   cela   réduit   la   demande   du     travail   féminin.   Il   faut   introduire   des   garanties

supplémentaires et des privilèges dans la législation du travail féminin. Il serait convenable de donner à la

femme le droit de prendre indépendamment une décision équilibrée, et appliquer les normes restrictives vers

les mères avec des nourrissons et celles ayant des enfants handicapés. La question de l’actualisation de la base

législative   concernant   la   protection   des   droits   de   sécurité   personnelle   des   femmes   est   d’une   importance

principale;   il   faut   renforcer   législativement   le   système   des   mesures   qui   garantiront   le   soutien   social   aux

victimes d’actes criminels. Afin de prendre en considération les intérêts et les besoins des femmes en tant  que

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couche sociale on propose d’élaborer et d’adopter le standard international des droits des femmes par les

gouvernements et les organisations internationales correspondantes au nom de l’ONU. En cela, il doit être basé

sur la conception universelle des droits de l’homme, qui permet aux Etats de se réunir pour concentrer leurs

efforts sur la protection des droits des femmes. L’idée de la protection internationale des droits des femmes

ainsi que l’idée de l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, doit être fondée en premier lieu sur

la   conscience   de   genre   du  peuple,   qui   est   une   forme   de   conscience   collective.  Afin   d’assurer   une   réelle

protection   des   droits   des   femmes   il   est   rationnel   d’introduire   dans   le     cadre   juridique   une   notion   de

« vulnérabilité » en ce qui concerne les femmes, ce qui permettra reconnaître officiellement la nécessité de la

protection   internationale   des   femmes   de   groupes   à   risque   s’y   trouvant   en   raison   de   causes   objectives

extérieures. En outre, il semble nécessaire de définir juridiquement la notion de vulnérabilité totale des femmes

avec définition ultérieure de mesures spécifiques de la protection supplémentaire des femmes   qui subissent

l’action   simultanée   d’un   certain   nombre   de   facteurs   négatifs,   provoquant   la   situation   de   vulnérabilité.

L’attention ciblée aux groupes particuliers des femmes vulnérables permettra d’assurer la protection efficace de

catégories   différentes :   les   femmes   qui   subissent   l’action   négative   des   processus   de   mondialisation,   des

problèmes   écologiques,   les   filles.   Pour   la   République   du   Kazakhstan   il   faut   d’adhérer   à   la   Convention

internationale « Sur la protection de la maternité »,  et d’adopter la loi « Sur la protection de la santé des

femmes enceintes ».

L’analyse   et   la   synthèse   des   matériaux,   témoignant   l’état   de   la   réalisation   des   normes   juridiques

internationales  sur   la  protection  des  droits  civils  et   politiques  des  femmes   dans  la   société   contemporaine

kazakhstanaise   permettent   de   révéler   certaines   lacunes   dans   la   base   législative   comme   dans   le   système

d’information sur la situation réelle des femmes dans la société dans le domaine de la protection  de leurs droits

civils et politiques. Il est donc proposé de compléter la législation existante par les normes qui prévoient la

responsabilité pour violation des droits des femmes, la violation de la participation égale des femmes et des

hommes dans des organismes d’administration publique, d’introduire au Kazakhstan un mécanisme de contrôle

interne de l’application des normes juridiques internationales sur la protection des droits des femmes par tous

les organes de l’Etat et les fonctionnaires. Les Etats-participants à la Convention sur l’élimination de toutes

formes de discrimination à l’égard des femmes se sont engagés à inclure le principe de l’égalité entre les

hommes et les femmes dans leur constitution nationale ou autre législation correspondante et à assurer, à l’aide

de la loi et d’autres moyens appropriés, la réalisation pratique de ce principe. À cet égard, il est possible

d’inclure dans le point 3 de l’article 12 de la Constitution en vigueur de la République du Kazakhstan, le

règlement normatif : « Dans la République du Kazakhstan on assure l’égalité des droits des hommes et des

femmes ».

Түйін

Бұл мақалада автор әйел құқықтарын қорғаудың халықаралық-құқықтық аспектілерін қарастырып,



бұған кешенді талдау жасайды.

Резюме.


В данной статье автор рассматривает международно-правовые аспекты защиты прав женщин на

современном этапе и дает комплексный анализ этому процессу.

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УДК 327:341.43



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